Les relations – la source des nos maux

Il y a seulement deux moments dans nos vies quand nous sommes véritablement à nos comptes :  à la naissance et à la mort ; pratiquement, quand on rentre dans ce monde et quand on le quitte.  Le reste, nous sommes dépendants à vie des autres par le lien énergétique affectif généré par l’interaction d’une âme avec les autres.

Même si l’on choisi ses parents avant de rentrer dans cette dimension, l’on oublie très vite après naissance, et donc, on deviens les victimes de l’oubli général : nos parents on oublie pourquoi ils se sont incarnées dans cette forme et dans cette dimension, pourquoi ils ont choisi leurs parents, quel rôle ils avaient choisi de jouer et quels expériences doivent-ils éprouver et faire éprouver à ceux qui les entourent.  Pris dans l’amnésie générale, ils ont devenus les victimes d’un monde hostile divisé par classes de pouvoir, conduit par l’impitoyable loi de « mange ou soit mangé. »

Selon « la place d’atterrissage » de chacun, depuis notre arrivée, l’on a reçu la somme des vécus des nos ancêtres : leurs douleurs, leurs expériences, leurs peurs, leurs croyances et même leurs espoirs ou désespoirs.  En grandissant, l’on apprend vite de quel coté de la borne nous nous trouvons : la bonne famille ou la pourrie, les riches ou les pauvres, les intellectuels ou « les communs ».  Si l’on à tombé complètement dans l’amnésie générale, l’on suit dans les mêmes pas des nos parents.  L’on accepte les choses telles qu’elles sont sans nous poser des questions. On obéis aux règles, on les adoptent sans question et on les transmet à nos enfants de la même manière. Ceci est le cas des parents intransigeants et autoritaires qui ont trouvé, à leur avis ou à l’avis de leurs ancêtres, la « formule » pour faire face à ce monde sans y laisser leurs plumes. 

Cette forme de rigidité est la première responsable des toutes les formes de déviation de comportement et leurs maladies résultantes.

Le garçon, battu ou traité froidement par ses parents jusqu’à ce qu’il devient « un homme fort et imposant comme le père et le grand-père », est forcé d’enfuir ses sentiments et ses émotions d’amour et sensibilité, qui dans ce cas sont vus comme « des faiblesses des femmes mélancoliques et troublées ». Il attend d’être défendu par sa mère, protégé, ou du moins rassuré en secret. La mère, dans ces cas, est complètement soumise à son mari, tout comme sa mère, étant à son tour émotionnellement non-disponible, voir frigide. Rejeté par la femme la plus importante dans sa vie, le garçon se résout à adopter le comportement imposé, resserrant son cœur pour faire face à sa douleur non comprise et non respectée par aucun de ses parents. Il s’adurci et grandi avec un mélange d’amour non répondu et de haine envers les femmes. Il adopte le rôle de son père et y ajoute une couche de sienne.

Cet modèle d’homme devient la figure prédominante dans la société : assoiffé de pouvoir, contrôleur, manipulateur, dominateur, ayant pour seul objectif la satisfaction de ses désirs – qui dans ce cas, sont tous menés par les deux émotions enfuies depuis enfance : le besoin d’être aimé et le besoin de se venger pour ne pas l’avoir été.

Évidement, la femme devient sa cible, car chaque femme envers laquelle il se sentira attiré lui souviendra de la première femme et de comment elle l’a traité – sa mère. On rencontre donc le cas typique du complexe d’Œdipe.

Il choisira le même genre de femme que sa mère pour répondre aux deux : le modèle familial inculques par son père et son désir subconscient de la punir pour sa trahison et faiblesse de ne pas l’avoir défendu quand il avait le plus besoin pendant le temps crucial de sa formation.

A son tour, il transmettra la même éducation à son fils, mais il changera complètement son comportement avec sa fille, s’il en a une. À travers sa fille, il exorcisera tous ses besoins enfuis.  La fille deviendra l’imagine féminine qui lui a manqué, qu’il prendra en otage émotionnellement pour l’aimer et aduler, pour en avoir des yeux et des sentiments que pour lui. De cette manière, a pris vie une autre “espèce des femmes” : celles qui comptent, les précieuses, celles à qui on ne peut pas toucher.  Nous avons ici le cas de Donald Trump et sa fille.

 À son tour, ce type de femme va traiter les hommes depuis le piédestal que son père l’a mise, sans devoir faire aucun effort pour mériter quoi que ce soit autre que l’acceptation, l’admiration et l’amour de son père.  Elle mariera le genre d’homme qui non seulement plaira à “papa”, mais qui serait comme  “papa”.  Là, on a deux forces égotiques qui font mariage, et vous vous imaginez les enfants !  Dans ce cas, les enfants n’auront ni sur ligne paterne ni materne aucune sensibilité ou équilibre émotionnel.  Le cas classique dans les familles riches, la royauté et ceux de leur genre. 

Sauf que, l’homme aurait toujours besoin que son premier instinct lui soit satisfait.  Il ne peut ni aimer ni punir ce genre de femme car il s’exposera à des conséquences qui mettrons en danger son entier échafaudage.  Il prendra donc des maitresses pour lui donner ce qu’aucune des deux: ni sa mère, ni sa femme ne lui ont donné – l’amour inconditionné. Sauf que de point de vue social, et même dans son for intérieur, cette femme est inférieure à son statut, donc, elle naîtra des bâtards, elle recevra des aides, mais elle ne deviendra jamais sa femme.

De cette mésalliance est né un autre groupe : « les enfants des fleurs ». Ils grandiront avec la honte de leur mère et le désir d’être reconnus, aimes et légitimés par leur père. Les hommes grandiront très sensibles aux problèmes des femmes, ayant généralement un fort respect envers eux, et avec une insécurité aigue sur le plan masculin.  Dans leur cas, ils n’ont eu aucun rôle parental à suivre et grandiront en se sentir aimés par les femmes mais rejetés par les hommes.  La fille d’un telle relation grandira avec une grande affinité envers les caractéristiques de son père et finirait éventuellement à son tour dans la même situation que sa mère : utilisée et abandonnée. Dans ce cas, elle choisira ensuite le type d’homme qui lui donnera sa stabilité et qui ferait d’elle sa femme au dessous de toute autre qualité. Dans son besoin crée par des parents dysfonctionnels, elle choisira un autre type dysfonctionnel :  l’homme qui veut posséder ; « l’homme qui ne la quittera jamais ! »

Comme la palette d’un peintre, de même les différentes nuances résultant d’après une telle variété des relations menés principalement par des graves manques affectives.

Chacun transmettra de génération en génération cet mélange, jusqu’au jour où un descendant choisit de rompre la chaine, de guérir en soi ce dysfonctionnement pour ne plus le perpétuer. Cela aurait l’effet papillon, ayant le pouvoir de guérir et de réparer le mal fait jusqu’aux origines. Pratiquement, pouvoir guérir même les ancêtres !

Mais avant que ces relations dysfonctionnelles ne soient pas identifiées chez chacun, nous les transmettrons involontairement à nos enfants. Il ne faut pas se demander ensuite pourquoi nos garçons choisissent les mauvaises femmes, et les filles les mauvais hommes, pourquoi ils ne s’épanouissent pas malgré tout notre amour ou aides.  S’il y a déséquilibre dans le couple dans lequel ils ont grandi basé sur ces typologies de dysfonctionnement hérité et inconsciemment perpétué, ils le manifesteront de la même manière qu’il l’ont appris : subconsciemment.

Pas seulement sur le plan social, mais personnel de santé, chacun est la carte de ces dysfonctionnements affectifs.

La femme qui a choisi l’homme pour lui donner la stabilité et le statut qu’elle n’as pas reçu pendant son enfance, souffrira les troubles classiques d’oppression : la thyroïde, le poids, la jalousie qui lui causerait « le mauvais sang », la tension artérielle, etc.  Affections lies au péché capital de l’orgueil.

Plus sur les affections correspondants à ces péchés dans un autre article.

 

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